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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 15:14
Allez  zou, c'est samedi, aux fourneaux, ça occupe les loupiots.
Gâteau simplissime et qui change un peu, pour changer un peu, justement. (Eh ho, on est samedi, me cherchez pas).




Ingrédients:

3 oeufs
125 g de sucre
125 g de beurre
200 g de farine fermentante
100 g de fruits confits en petits dés
des fruits confits entiers pour la déco
un sachet de nappage à tarte


Dans le bol du robot, battre longuement les 3 jaunes d'oeufs avec le sucre. Ajouter le beurre fondu, puis la farine. Pendant que ça mélange tout bien, mettre les fruits confits en morceaux dans un chinois, verser un peu de farine dessus, les rouler dans tous les sens, bien secouer pour enlever l'excédent de farine (manoeuvre destinée à ce que les fruits confits ne tombent pas au fond). Les ajouter à la pâte. Battre les blancs en neige, les incorporer.

Chemiser (=beurrer et fariner, je ne le dirai qu'une fois) un moule à gâteau, verser la pâte dedans, et enfourner à 180 degrés pour 35 minutes.

Démouler, laisser refroidir sur une grille. Disposer les fruits confits entiers pour faire joli, et recouvrir de nappage (suivre les instructions du sachet). Et voilà le travail!






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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 08:37

·  


"On" nous transmet la recette du massepain cuit. Le truc irrésistible à douze millions de kcalories au centimètre cube, mais que c'est trop bon (zavez déjà vu un truc light qui est bon, vous?).

Je n'ai jamais essayé d'en faire moi-même, je préfère m'en faire livrer au gré des visites familiales (ça fait une bonne alternative au chocolat, pour changer un peu). Le massepain cuit de chez Crosset, y a que ça de vrai!


Ingrédients

125 gr de beurre

250 gr d'amandes grillées

250 gr de sucre

3 ou 4 amandes amères

un peu de vanille

un blanc d'oeuf battu

 

Préparation du massepain

Prenez un quart de livre de beurre bien frais et tournez-le en crème, ajoutez-y peu à peu 1/2 livre d'amandes pilées et autant de sucre en poudre fin. Vous aurez soin de piler vos amendes en même temps que le sucre pour les empêcher de tourner en huile. Pilez aussi 3 ou 4 amandes amères avec un peu de vanille et ajoutez le tout à la pâte.

Si la pâte était absolument trop dure, prenez un blanc d'oeuf battu en neige, mêlez le peu à peu à la pâte mais n'en mettez que juste ce qu'il faut pour lier la pâte. Travaillez-la longtemps jusqu'à ce que vous arriviez à la rouler et à lui donner la forme voulue.

Beurrez ou huilez un morceau de papier blanc, placez-y le massepain et mettez le sur une tourtière. Ne mettez le massepain au four qu'après que le feu sera éteint. Vous le laisserez sécher pendant quelques heures avant de vous en servir.








   





 

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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 14:16
Recette gracieusement partagée par Papa Touille, le grand frère de Mamounette, en ces jours de lutte contre les miasmes et la fièvre de la Demoiselle, et de confection de gâteaux en tous genres pour goûters de morfalous divers, où elle n'a pas vraiment le temps de vous raconter sa vie ici. Papa Touille est donc le papa de Monsieur Florent, 17 mois et demi, alias le Daï. Vous allez voir que dans la famille des Papadoums, rien n'est simple, pas même le smoothie au chocolat. Je vous retrouve très vite pour les scoops de cette fin d'année.

Ingrédients :

miel

banane

chocolat (à râper)

glace au chocolat

Daï

traineau

peinture genre acrylique

village enneigé

Iso-bétadine et bonnes médecines diverses

évier plein de flotte et de vaisselle sale

lait

sucre

 

Préparation - 6h30 :

Tombez un dimanche froid et enneigé, vers 14 heures, sur une recette d'un smoothie au chocolat. En gros : plein de miel, de glace au chocolat, une banane, du sucre de canne de quoi atteindre la quota mensuel de calories et du lait sur le tout - on mixe et si on est un tantinet soigneux, on rape du chocolat dessus avant service.

 

La maison étant ce qu'elle est, il y a du lait et du chocolat,du sucre et du miel par tonneaux ... par contre, point de glace au chocolat - telle est la conclusion obtenue par la commission d'enquête spéciale qui a en outre constaté que les clés Torx ont disparu, vers 15 heures. Qu'à celà ne tienne, le petit magasin local de la place du village, véritable General Store pour poor lonesomes fagnards, tient en stock tout, dont des oeufs (oui, parce que la glace au chocolat est une chose avec laquelle on ne rigole pas et que se nourrir de brols indusriels en la matière est signe d'une décadence morale, qui ne saurait qu'annoncer une décadence physique qui ne tardera pas vu la qualité de ces émétiques denrées). Montez une expédition, d'où habillage du Daï en 27 couches et sortie du traineau. Il est 15 heures 30, les gros botillons crissent sur la neige et le traineau fraîchement farté avance sans effort (normal, le traineau ne fait jamais aucun effort, il se laisse tirer).

 

Le Daï ne se tenant pas au glissant véhicule (parce que farté, si vous suivez un peu), malgré les conseils répétés de son père et tracteur, choit. Et tache la neige du sang qui s'écoule en bouillons de son nez. Il est 15h45.

 

Mais l'expédition ne va pas s'arrêter pour si peu dans le blizzard et la stratugis, cautérisez le Daï à coups de bizous, et en route !

 

Après le col du Vivier (alt. 430m), apparaît la lueur rassurante de l'échoppe locale, et la promesse des denrées roboratrices. Les emplettes sont rapidement expédiées (ce qui est normal dans le cadre d'une expédition), récupérez le Daï au moment où il fourrageait dans les articles divers pour les ranger dans un ordre varié, et dans le soir tombant entamez la seconde partie du voyage. Il est 16h00.

 

Cette fois, le Daï échaudé se tient - du moins tient bon - mais exprime ses craintes de choir derechef en gémissant tel un coyote de l'Alaska (enfin, un petit coyote, parce qu'il est courageux, le Daï au nez rouge et saignant).

 

Vers 16h15, l'expédition est rendue au logis. Le Daï trouve un dérivatif à son nez décidément pas étanche en la malette du peintre qui a laissé là ses outils pour le weekend, entre deux semaines de travail. Et examine avec grand intérêt les divers rouleaux ... Déshabillage du Daï, qui se trouve être bien couvert d'une matière blanche comme neige, mais décidément bien plaquante ... Il est 16h30, alerte rouge : le Daï est couvert de peinture ! L'équipe de secours arrive, est répartie entre le Daï qui voit ses vêtements baignés d'un torrent aquatique, et le site de l'accident. Les premières constatations font état d'une flaque, que dis-je une marre, de peinture sur le sol (l'enquête ultérieure démontrera que le Daï n'y est pour rien, ni le peintre, car seul un facétieux trou au fond du seau de peinture est coupable), et le nettoyage est enclenché. Des centaines (sans rire) de litres d'eau plus tard, récupérez un sol et un environnement certes moins blanc mais plus propre ... Il est 17h30.

 

Le reste n'est plus qu'une question de montage de l'appareil à glace (l'appareil étant le mélange qui deviendra la glace, à ne pas confondre avec la machine à glace ou glacière), avec les jaunes d'oeufs, le lait, le sucre et force de calories extraires par la courageuse turbine Magimix qui est une véritable merveille. Il est 18h30, la cuisine dégouline, mais la glace est prête. Stockez au surgélateur.

 

Vers 19h00, la cuisine a repris un aspect honnête. Il est temps de nourrir le Daï, histoire de remplacer toutes les molécules qu'il a perdu par son nez décidément bien fragile. Le temps de le nourrir, de le polymédicamenter avec un peu de tout et beaucoup de n'importe quoi, il se fait 20h00.

 

Le smoothie est préparé, et se révèle évidemment un délice vu qu'il n'y a rien que du bon dedans.

 

Rangement du livre de recette dans l'armoire au-dessus de l'évier (cfr liste des ingrédients), celle qu'on rangera plus tard. Chute d'un bouquin de cuisine dans l'évier plein de flotte (cfr liste des ingrédients). lavage du bouquin, essuiage, ... Il est 20h30.

 

Depuis, le Daï fait "non" de la tête chaque fois qu'on lui montre la neige ... pourtant, il aime les smoothies au chocolat ! Allez comprendre ...

Par contre, la frime à la crèche le lundi avec sa gueule de casseur au nez explosé et sa mèche de dandy !

 

 

 

PS de Mamounette: la prochaine fois, illustre, mon grand!
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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 16:42
Initiée...
Je suis une lorraine adoptive et adoptée, puisque ma voisine m'a initiée hier au grand art des spritz. Les manger, je savais faire depuis des années. Mais les faire moi-même, jamais je ne me serais lancée sans l'aide d'une lorraine, une vraie.
En Lorraine, foin de Noël sans spritz. Ca commence début décembre, ça fleure bon le biscuit dans toutes les chaumières.  Chacune rivalise d'inventivité avec sa recette personnelle, et c'est toujours une tuerie un régal.

Comme je suis partageuse, et comme j'ai entendu que dans le sud ils ont des marchés de Noël par presque 20 degrés (je me demande quelle excuse on trouve pour se flûter au vin chaud par 20 degrés!), ce qui n'empêche pas de manger des spritz si on a envie, tatata, voici la recette des spritz de Chantal-ma-voisine.

Interlude: un solo de batterie + chant + CD de Yannick Noah m'oblige à rassembler mes neurones quelque peu incommodés.

La recette disais-je.

-1kg de farine fermentante (ou normale + 2 sachets de levure chimique)
-250 g de beurre
-250 g de margarine
-500 g de sucre
-2 sachets de sucre vanillé
-4 oeufs
-2 càs de rhum
-250 g de noix de coco râpée

Battre sucres, margarine et beurre, rajouter les oeufs, la noix de coco, le rhum, puis enfin progressivement la farine tamisée. Laisser reposer une demi-heure au frais.

Au mieux vous disposez d'une machine style hachoir à viande à l'ancienne, avec accessoire à biscuits, et d'un peu d'huile de bras (pour tourner la manivelle, si vous n'avez pas de Pirate bien luné en stock), au pire vous aplatissez la pâte très fin, puis vous coupez au couteau ou à l'emporte-pièce. Disposer les biscuits sur une plaque, enfourner pour une bonne douzaine de minutes à 200 degrés.






























On est partageuses: atelier speculoos!















Et miam scrunch. Ils se gardent jusqu'au nouvel an. Enfin, en théorie. Pas au rythme où nous les mangeons!

Et chez vous, c'est quoi la spécialité de Noël, celle qui fait que sans ça, Noël n'est pas Noël?
(Celui qui me répond le sapin est un schtroumpf, comme ça c'est fait, hein Tonton Carabistouille!)


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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 14:57

Saint-Nicolas approche, et en Belgique, pas de Saint-Nicolas sans speculoos. Chez les Papadoums, ça fleure bon la cannelle, on joue de l'emporte-pièce, on s'en colle de partout, mais que c'est bon. Attention, préparer la pâte la veille ou quelques heures avant de la travailler, il faut absolument qu'elle soit bien froide sinon ça cooooooolle de partout et c'est impossible à mettre en forme.



Speculoos aux amandes

 

 

Pour une cinquantaine de biscuits (plus si on les fait très fins) :

200 g de beurre

200 g de cassonade brune

60 g de sucre semoule

2 œufs entiers

400 g de farine à gâteaux fermentante

10 g de cannelle en poudre

1 pincée de sel

1 cuillère à soupe de lait

amandes effilées

 

 

La veille, sortir le beurre du frigo et le laisser ramollir à température ambiante. Le mettre dans un saladier (ou dans le bol d’un robot) et le malaxer avec le sucre et la cassonade. Ajouter ensuite un œuf entier, le lait, le sel et la cannelle. Ajouter la farine. Bien pétrir afin d’obtenir une pâte bien soudée. Couvrir d’un film plastique et mettre au frigo jusqu’au lendemain.

 

Détailler la pâte en petits pâtons. Malaxer puis l’abaisser à 2 mm d ‘épaisseur sur un plan de travail bien fariné. Découper les biscuits au couteau ou avec un emporte-pièce.

 

Poser les biscuits sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Fouetter le deuxième œuf à la fourchette et en badigeonner la surface supérieure au pinceau. Coller délicatement les amandes effilées. Placer dans un four préchauffé à 180 degrés pour 10 à 12 minutes.


Revenez demain pour les photos des biscuits cuits, cuicui.




On est demain. On a passé l'heure de midi à cuire les specullos: Mamounette à l'aplatissage de pâte, le Pirate à la découpe, la Fée au collage d'amandes. Ils sont partis tous les deux avec leur boîte de speculoos à l'école pour régaler leurs copains. Mamounette est restée avec le souk dans la cuisine et quelques restes de biscuits qu'elle s'est empressée d'engloutir... mmhhhmmm ça sent bon l'enfance...





 


 

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26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 15:01

* La famille Papadoum dans son intégralité (et associés) s'insurge contre cette citation tirée d'Astérix chez les Belges.


Chose promise, chose due, j'avais dit en vous donnant la recette que je vous ferais une photo. Il a fallu se dépêcher, faire barrage de mon corps, avant que les Papadoums affamés se jettent sur leur pitance, mais la voilà enfin, la photo tant attendue du waterzooi de Mamounette (sans cerfeuil car pas trouvé comme d'hab, et sans persil car eu la flemme d'aller le cueillir dans le jardin par un temps tout pourri tout mouillé, notre spécialité). Par contre j'avais bien forcé sur les légumes.


Quantité minimale pour 3 adultes et 2 enfants... c'est vous dire si c'est bon.


PS Ceci n'est pas une cocotte Le Creuset chourée à ma grand-mère (paix à son âme et à son pot à lait en forme de vache) mais un cadeau de BarbaLala comme je les aime.



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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 08:47
Que faire si...

-vous attendez des invités
-vous décidez d'innover en matière de dessert
-une demi-heure avant leur arrivée, une panne de four suivie d'un ratage monumental de démoulage vous laisse ceci dans les mains:


1. pleurer
2. trépigner
3. jurer avec de très vilains mots
4. vous arracher les cheveux par poignées
5. réaliser que vous n'avez plus ni les ingrédients ni matériellement le temps de recommencer autre chose, et réfléchir très vite, parce que jusque là ce n'est pas très constructif
6. goûter la chose pour mesurer l'ampleur du ratage: si c'est franchement dégueu, ne pas insister et appeler Dessert BipBip, si c'est mangeable, voir méga miam, passer au point 7
7. empoigner un grand couteau qui coupe bien (pas pour faire hara kiri, voyons!)
8. découper la chose en petits morceaux élégants, ce qui donne ceci:



9. sortir un discours sur la lourdeur d'un dessert, alors que quelques mignardises gourmandes avec le café ne font de tort à personne!


Et voilà le travail, on dit merci qui?!


PS il s'agissait d'un gâteau au biscuit rose de Reims. Un régal, il n'en reste plus une miette. Et une couleur superbe et inhabituelle. Je vous donnerai la recette lorsque j'aurai élucidé si le ratage est dû au four ou à la recette elle-même, patience donc, il faut que je recommence.

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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 10:30


Hier soir chez les Papadoums, activité patouille dans la farine. Après avoir sagement laissé la machine à pain pétrir la pâte, nous avons mis nos tabliers, de la farine partout sur la table et entrepris de façonner des petits pains pour le petit déjeuner de ce matin! Mmmmmhhhh ça colle aux doigts, on peut lécher... et (presque) coller son nez sur la vitre du four pour les voir gonfler et dorer... Quand est-ce qu'on mange?
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24 septembre 2008 3 24 /09 /septembre /2008 14:32
Grâce à Mary qui croit tout ce que je dis et essaie mes recettes, voici voilà une photo de la fameuse tarte aux poireaux APRES cuisson.  Merci Mary!



En la voyant, je me dis que ce serait pas mal de la faire en tartelettes individuelles à servir en entrée quand on reçoit, tiens. Ou comment transformer une recette d'enfance en entrée chic et originale...


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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 15:14

Petite recette de mon enfance, vite faite et miam miam, idéale pour faire manger des poireaux aux enfants.

 Je précise que j'ai fait la photo avant cuisson par précaution, vu les réclamations de ma famille quand je les fais attendre pour prendre mes photos qui saoûlent. La dernière fois, j'ai fait une tourte aux mirabelles, eh ben j'ai même pas eu le temps de la prendre en photo qu'elle était déjà mangée. Je vous donnerai la recette quand-même, promis.

-1 pâte brisée (maison ou non pour les speedées, mais c'est évidemment mieux maison: 300 g de farine, 150 g de beurre mou (pas fondu!), une pincée de sel,  malaxer avec les mains, ajouter
un demi verre d'eau selon besoin: quand elle a la bonne consistance, elle ne colle plus aux doigts, former une boule et laisser reposer 30 minutes.)
-500 g de poireaux en rondelles congelés
-jambon ou lardons
-sauce béchamel
-fromage râpé (pour ceux qui se souviennent de mes
déboires avec le fromage râpé, gniak gniak cette fois je l'ai râpé moi-même!)




Pendant que la pâte repose, faire suer les poireaux congelés dans un peu de beurre. Quand il n'y a plus d'eau, c'est que c'est bon. Faire une sauce béchamel assez épaisse, poivrer, noix-de-muscader, mais pas saler, à cause du jambon (ou alors un tout petit peu!). Ajouter le jambon découpé en carrés, puis les poireaux. Verser cette préparation sur le fond de tarte, encore un peu de fromage râpé et hop au four, 30 minutes à 180 degrés. Quand c'est doré, c'est cuit, bon appétit!


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  • : Les Tribulations de la Famille Papadoum
  • : La vie à la campagne, c'est pas toujours de tout repos. Chez les Papadoums, il se passe toujours quelque chose.
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