16 octobre 2009
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Bon, fini de causer sérieux, ici, ça donne mal à la tête. Et tout le monde sait que la migraine n'est plus une excuse valable depuis longtemps.
Nous allons donc nous pencher de manière très scientifique et testée in situ comme d'habitude sur le pourquoi du comment que bon sang qu'est ce que je voulais dire, moi, ah oui, qu'il y aune idée répandue selon lesquelles les femmes ayant enfanté ne fût-ce qu'une fois se mettent la honte toutes seules et s'illustrent généralement en greluche de service pour la plus grande hilarité de leurs congénères nullipares, ou de leurs maris... Quand elles n'inspirent pas un soupir qui tente désespérément de camoufler une pointe de pitié condescendante...
Non mais, vous pensez bien que la multipare que je suis a eu le temps d'étudier la question, hein.
Déjà, vu qu'il ne nous pousse pas un bras supplémentaire (ce qui serait ma foi fort utile) à chaque mise au monde, il faut bien que nous soyons partout à la fois.
Après, on s'étonne que ça bugge un peu, quand d'une main on touille dans la tambouille du soir, de l'autre on épluche des légumes bio pour le petit plat mitonné maison du lendemain pour la dernière née, que l'on berce du pied gauche dans son relax, pendant que le pied droit est occupé à jouer au foot avec le moyen. Le périnée se contracte en alternance avec les muscles fessiers, faut profiter de chaque moment disponible (sic) pour faire du sport. Quant aux yeux, ils vérifient le cahier du jour de la grande, la bouche lui dicte les mots de sa liste d'orthographe de la semaine, le cerveau fait la liste de courses, la liste de choses à faire, la liste de choses à ne pas oublier, et le nez... meeeeeeeerde ça a crâmé au fond!
Neurone, reviens ici, je n'ai pas fini de causer!
On s'étonne que ça bugge, disais-je. Le paragraphe ci-dessus ne relève absolument pas de la science-fiction, c'est du 100% vécu.
(Vous êtes sur un blog sérieux, que diable!)
Alors, je vous prie de vous associer à ma douleur, et présenter vos condoléances à feu mon neurone, décédé de surchauffe, achevé par deux fois par le Pirate en une semaine.
Samedi dans la voiture, premier acte de la tragédie:
-Maman, tu peux mettre "T'es plus mon chéri"?
TUUUUT TUUUUT TUUUUT Alerte rouge, neurone en surchauffe, tourne à 200 000 tours/seconde. Processeur crâmé, l'unité centrale parvient à articuler...
-Tu veux dire "Je ne t'aime plus" de Manu Chao?
Le sifflement admiratif de BarbaLala camoufle l'agonie lente mais sûre du neurone épuisé... La voix du Pirate de quatre ans qui accompagne le grand Manu lui sert d'oraison funèbre. "Je ne t'aime plus, mon amour... je ne t'aime plus, tous les jours..."
Hier matin, sept heures, petit déjeuner, deuxième acte de la tragédie:
-La Fée, tu me chantes "Mini soleil"?
La Fée est en train de ranger son bol de cacao dans le lave-vaisselle. Les secondes s'égrènent, interminables. Feu mon neurone parvient juste à me faire articuler "Gné???" quand la Fée, superbe, entonne:
-"Minuit se lève, en haut des tours, les voix se taisent et tout devient aveugle et sourd... La nuit camoufle, pour quelques heures, la zone sale et les épaves et la laideur..."
Je vais au boulot, on causera futures, collateral management et plain vanilla, ça me reposera le cerveau, tiens.
Et le premier qui me signale qu'une tragédie classique comporte trois actes va au piquet.
Nous allons donc nous pencher de manière très scientifique et testée in situ comme d'habitude sur le pourquoi du comment que bon sang qu'est ce que je voulais dire, moi, ah oui, qu'il y aune idée répandue selon lesquelles les femmes ayant enfanté ne fût-ce qu'une fois se mettent la honte toutes seules et s'illustrent généralement en greluche de service pour la plus grande hilarité de leurs congénères nullipares, ou de leurs maris... Quand elles n'inspirent pas un soupir qui tente désespérément de camoufler une pointe de pitié condescendante...
Non mais, vous pensez bien que la multipare que je suis a eu le temps d'étudier la question, hein.
Déjà, vu qu'il ne nous pousse pas un bras supplémentaire (ce qui serait ma foi fort utile) à chaque mise au monde, il faut bien que nous soyons partout à la fois.
Après, on s'étonne que ça bugge un peu, quand d'une main on touille dans la tambouille du soir, de l'autre on épluche des légumes bio pour le petit plat mitonné maison du lendemain pour la dernière née, que l'on berce du pied gauche dans son relax, pendant que le pied droit est occupé à jouer au foot avec le moyen. Le périnée se contracte en alternance avec les muscles fessiers, faut profiter de chaque moment disponible (sic) pour faire du sport. Quant aux yeux, ils vérifient le cahier du jour de la grande, la bouche lui dicte les mots de sa liste d'orthographe de la semaine, le cerveau fait la liste de courses, la liste de choses à faire, la liste de choses à ne pas oublier, et le nez... meeeeeeeerde ça a crâmé au fond!
Neurone, reviens ici, je n'ai pas fini de causer!
On s'étonne que ça bugge, disais-je. Le paragraphe ci-dessus ne relève absolument pas de la science-fiction, c'est du 100% vécu.
(Vous êtes sur un blog sérieux, que diable!)
Alors, je vous prie de vous associer à ma douleur, et présenter vos condoléances à feu mon neurone, décédé de surchauffe, achevé par deux fois par le Pirate en une semaine.
Samedi dans la voiture, premier acte de la tragédie:
-Maman, tu peux mettre "T'es plus mon chéri"?
TUUUUT TUUUUT TUUUUT Alerte rouge, neurone en surchauffe, tourne à 200 000 tours/seconde. Processeur crâmé, l'unité centrale parvient à articuler...
-Tu veux dire "Je ne t'aime plus" de Manu Chao?
Le sifflement admiratif de BarbaLala camoufle l'agonie lente mais sûre du neurone épuisé... La voix du Pirate de quatre ans qui accompagne le grand Manu lui sert d'oraison funèbre. "Je ne t'aime plus, mon amour... je ne t'aime plus, tous les jours..."
Hier matin, sept heures, petit déjeuner, deuxième acte de la tragédie:
-La Fée, tu me chantes "Mini soleil"?
La Fée est en train de ranger son bol de cacao dans le lave-vaisselle. Les secondes s'égrènent, interminables. Feu mon neurone parvient juste à me faire articuler "Gné???" quand la Fée, superbe, entonne:
-"Minuit se lève, en haut des tours, les voix se taisent et tout devient aveugle et sourd... La nuit camoufle, pour quelques heures, la zone sale et les épaves et la laideur..."
Je vais au boulot, on causera futures, collateral management et plain vanilla, ça me reposera le cerveau, tiens.
Et le premier qui me signale qu'une tragédie classique comporte trois actes va au piquet.
Ah, ça t'amuse, hein, d'achever ta pauvre mère!
Published by La Famille Papadoum
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dans
Les Petits Papadoums sont merveilleux
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