21 juin 2009
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Un gâteau spécial fiiiiiiiiiille!
C'était donc l'anniversaire de la Fée jeudi, et traditionnellement, son gâteau est aux fraises du jardin. Cette année, une petite variation...
Sur une base de gâteau mousseline traditionnel, on prend quelques libertés.
-4 oeufs
-65g de fécule de maïs
-100g de sucre glace
-65g de biscuit rose de Reims en poudre (soit 7 biscuits)
-1 sachet de levure de boulangerie
Battre au fouet (ou au robot) deux oeufs entiers, plus deux jaunes, avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajouter la fécule de maïs, la poudre rose, la levure (reconstituée avec 2 càs d'eau tiède). Fouetter encore. Ajouter les deux blancs d'oeufs restants battus en neige. Verser dans un moule beurré et fariné, cuire à 180° pendant 45 minutes.
Laisser refroidir un peu avant de démouler.
je sais, me suis pas foulée pour le 8...
Pour la garniture:
-des fraises
-du sucre glace
-de la crème fraîche
Mixer les fraises. Prendre les 3/4 des fraises mixées, faire chauffer avec du sucre selon goût, porter brièvement à ébullition et laisser refroidir pour obtenir un coulis.
Couper le gâteau refroidi en deux dans le sens de la hauteur (avec un grand couteau à pain, ça va bien) et en admirer la couleur toute rose. Etaler le coulis au milieu, refermer.
Battre la crème en chantilly. Quand elle est prise, ajouter le sucre glace (selon goût aussi) et fouetter brièvement. Ajouter alors le reste du coulis pour obtenir une chantilly toute rose.
Couvrir le gâteau de cette préparation, garnir avec quelques fraises... et des bougies roses évidemment.
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La cuisine des Papadoums
20 juin 2009
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22:25
Elle a assuré.
S'est extirpée de son lit où elle comatait depuis trois jours avec la grippe pour nous faire un carton, ce matin, à 9 heures pétantes.
17/20. La classe. Que de bons commentaires: bon son, bon tempo, du talent.
Je sais pas qui est la plus fière. Elle ou sa mère.
Sa mère, je crois.
Chuis sûre, en fait.
Et avant l'examen, juste pour le plaisir, et s'échauffer les doigts, un petit duo improvisé avec son copain Arthur de deuxième année, que même Arthur quand il dit bonjour à la Fée il lui caresse les cheveux... Y aurait-il mammouth sous gravier?
Demain si je comprends pourquoi j'ai l'image et pas le son, je vous les mets en vidéo, les mignons.
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La vie des Papadoums
18 juin 2009
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11:25
8 ans. Huit ans. HUIT ANS.
N'importe quoi. C'était hier, cette aube brumeuse où je me suis présentée pour la troisième fois en une semaine à la maternité. Les deux premières fois, elle n'était pas trop sûre. Après quelques heures, le travail s'était arrêté, et j'étais rentrée chez moi avec un sursis... Cette fois, j'avais juré que c'était la bonne. Ou peut-être le sentais-je?
Il était un peu plus de six heures du matin. J'avais bien tenté de dormir un peu cette nuit-là, mais les contractions m'en avaient empêchée depuis deux jours déjà.
Je suis arrivée avec mon petit sac, je l'ai posé à côté de la chaise sur laquelle je me suis écroulée. J'ai dit: "Cette fois, je ne rentre plus chez moi sans mon bébé." L'infirmière de garde a ri. Le gynéco avait laissé des instructions: "si elle revient, on la garde, y a un truc qui cloche". Le truc qui clochait, j'allais le découvrir un peu plus tard, mais dans ma joyeuse inconscience du premier bébé, je n'avais même pas pensé à demander.
Vers huit heures, l'homme que toutes les femmes bénissent en pareilles circonstances, l'anesthésiste, est arrivé et m'a shootée pour la matinée. Anne-Françoise, en bonne future marraine a fait le forcing de la porte du couloir des salles d'accouchement. Elle m'a tenu compagnie un petit moment, et se souviendra longtemps que je planais à 2000 mètres ce matin là... avant que je ne lui demande de partir, de crainte de la traumatiser avant qu'elle n'ait eu l'occasion d'accoucher elle-même.
Ensuite, il a fallu s'activer un peu pour la faire naître, cette petite Fée. Probablement à cause de la forme de son crâne (avec une bosse à l'arrière comme maman), elle descendait, puis remontait... le fameux truc qui clochait. Moi je suis partie vers le plafond de la salle d'accouchement, je pouvais m'observer d'en haut, détachée de mon corps... on s'est empressé de me faire redescendre avec un masque à oxygène. Le gynéco qui dit "va falloir l'aider un peu", je lui ai interdit de prononcer des mots barbares et terrifiants, il le sait. J'attends, je lui fais confiance. Un coup de bistouri, une douleur fulgurante, une ventouse, ce bébé qu'on arrache à moi et qu'on pose sur mon ventre.
Son regard cherche immédiatement mes yeux. Nous nous fixons, nous nous découvrons. Je suis maman pour la première fois, il est 11heures et 25 minutes.
Elle a gardé son regard intense, plongeant droit dans vos yeux, semblant lire votre âme.
Il y a huit ans. N'importe quoi.
Hier moi je dis.
Joyeux Anniversaire, Petite Fée qui m'a faite Maman.
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Les Petits Papadoums sont merveilleux
16 juin 2009
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12:00
Ce week-end, les petites mains étaient à l'honneur. Enfin un boulot où on ne se fait pas mal, on ne s'arrache pas un bout de peau, on ne se retourne pas un ongle, on ne s'encastre pas la tête dans n'importe quoi au hasard, on ne se vrille pas le dos pour la semaine...
BarbaLala et Mamounette ont patiemment posé du scotch le long des joints des margelles. Dessous, côté piscine, nous avons carrément collé un petit bout de carton sur la partie de la margelle surplombant la piscine, pour ne pas que le joint tombe directement dans l'eau, ce qui aurait été un peu embêtant.
Ensuite, la Fée a aidé BarbaLala pendant des heures pour remplir les joints. Il a fallu deux demi-journées pour en venir à bout.
On aperçoit derrière les deux grandes baies vitrées le prochain grand chantier: la cuisine... Ce sera pour 2010 si tout va bien. Pas qu'on se repose, là, mais on a encore pas mal de choses à faire avant, et en définir le plan et demander les autorisations en font partie, en plus des finitions déshumidification, isolation, murs, et plage de la piscine... C'est pas encore cette année que nous irons à la pêche, ah ben mince alors.
Et pendant ce temps-là, y en avait deux qui avaient tout compris à la vie...
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La piscine des Papadoums
12 juin 2009
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Entre 7h15 et 7h30, réveil de la tribu des Petits Papadoums.
Toc toc, ouverture des volets chez la Fée...
Aaaaah, c'est un bon jour: les yeux et le nez sortent de dessous la couette!
Toc toc, j'entre chez le Pirate...
Déjà à moitié debout, ça théorise déjà sur les doudous et ça leur raconte des histoires.
Pfuit, pfuit, je m'approche à pas de loup du lit de la Demoiselle, pour surprendre son visage d'ange endormi...
Elle a eu le temps de mettre le souk dans son lit (en silence, la canaillette), elle se marre de me voir, elle bat des bras plus vite que la photo, elle pousse des cris de joie et son sourire me dit "coucou, prends moi dans tes bras, je veux te faire un bisou qui bave!"
Quelques instants plus tard, les deux grands sont habillés, vite vite, encore quelques câlins avant que la journée ne démarre...
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La vie des Papadoums
11 juin 2009
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Alors c'est parti pour une tuerie à sa mémé qu'a assez de calories dedans pour une semaine (je le dis moi-même comme ça c'est fait, et je dis en plus qu'on s'en est mis des mégatonnes derrière la cravate, que les deux coupes là c'est juste pour faire joli, après on est passés au bols, faisant fi des lois élémentaires de diététique maillotesque) mais c'est justement pour ça que c'est trop bon.
On prend à peu près:
-500g de fraises (moi j'ai pris 2 kg, et multiplié tout le reste, pour vous dire, hier soir, et il n'en reste plus)
-250g de sucre fin
-500g de fromage blanc
-500g de yaourt nature
-50 cl de crème fraîche
Couper les fraises en morceaux dans un saladier. Ajouter le sucre, mélanger, et laisser tirer le jus pendant minimum deux heures au frigo. Ajouter ensuite le fromage blanc, le yaourt, et la crème battue en chantilly. Resucrer si nécessaire. Servir très frais, avec une feuille de menthe pour décorer.
*Hommage lui soit rendu ici de m'avoir transmis son savoir et sa passion pour la cuisine, et toutes ses recettes familiales.
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La cuisine des Papadoums
9 juin 2009
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Regardez ce que ma gentille voisine m'a apporté!
Et voici ce que nous nous sommes empressés de lui porter pour la remercier!
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La vie des Papadoums
7 juin 2009
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10:10
Ce billet est spécialement dédicacé à un petit garçon qui est, à l'heure où j'écris ces lignes, en train de naître avec un mois d'avance, décidant ainsi dès le premier jour de sa vie à faire le plus joli cadeau du monde à sa maman, et à ses grands-mamans (euh, oui, on me dit dans l'oreillette, à son papa aussi). Si c'est pas de l'amour, ça!
Il flotte un parfum de guimauve assez inhabituel dans la maison ce week-end.
Que celle qui n'a jamais eu le coin des yeux mouillés en écoutant sa progéniture réciter son petit poème avec tout son coeur, ou rentrer de l'école avec serré dans ses petites mains ce cadeau dont il est si fier, portant en étendard son amour pour maman, rebaptisée MC, Maman Chérie pour l'occasion, me jette la première fraise tagada.
Ce qui est amusant avec les enfants, c'est de voir leur impatience. Leurs yeux qui brillent du Grand Secret, des semaines avant le jour J, dès qu'à l'école les petites mains s'affairent. Dès le vendredi, ils lâchent le morceau, pour les plus petits. Les grands attendent vaillamment le samedi, et craquent à leur tour, pressés de voir les yeux de maman s'embuer et son sourire devenir tout bête. Du coup, ce n'est plus une journée des mamans, mais tout un week-end, et c'est bon.
Bien au-delà du côté mercantile de cette journée que je déteste, ce qui me touche, c'est le travail et l'amour qu'ils ont mis dans leurs créations, l'affection qu'ils mettent quand ils me récitent leur poème, et que mon coeur est prêt à exploser. Plus tard, quand les cadeaux sont moins personnels, c'est bien moins émouvant je trouve.
Ce matin, mes enfants m'ont tout d'abord offert une grasse matinée, et ça, ça n'a pas de prix. Et puis, un bisou baveux et plein d'amour à souhait de ma Demoiselle. Et puis mes grands, qui mijotent tous les deux depuis des jours, ont déboulé pleins de bisous et de câlins pour une année au moins...
Je ne résiste pas à vous montrer leurs créations...
Ma main est une fleur
Mes doigts sont des pétales
Je t'aime: un peu
beaucoup, passionnément
à la folie, pas du tout.
Pas du tout?
Vilaine petite fleur!
Moi, je sais bien que Maman
m'aime de tout son coeur!
Pour ma Mère
Il y a plus de fleurs
Pour ma Mère
En mon coeur
Que dans tous les vergers
Plus de merles rieurs
Pour ma Mère
En mon coeur
Que dans tout le monde entier
Et bien plus de baisers
Pour ma Mère
En mon coeur
Qu'on n'en pourrait donner
Maurice Carême
"Tu es mon papillon de ma rose de mon coeur"
Les Petits Papadoums
Moi je dis, en une journée et dix petits doigts, ils effacent pour l'année l'ardoise des nuits coupées, des fesses à essuyer, des montagnes de linge à gérer, de l'organisation démentielle digne d'un patron du CAC 40, des milliers de repas à préparer, des bobos à soigner, des problèmes existentiels de cour d'école à résoudre,... Aujourd'hui, je suis un peu wonderwoman, et rien que pour ça, je les aime d'amour, tiens.
Bonne fête toutes les mamans!
Et vous, qu'est-ce qu'ils vous ont mijoté, vos petits amours?
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Les Petits Papadoums sont merveilleux
5 juin 2009
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... c'est bien sûr la nôtre
c'est de mettre un pied d'vant l'autre
et d' recommencer!
Ou comment profiter à fond de ses dernières semaines de congé parental...
J'ai eu le bonheur d'accompagner les deux classes de maternelle pour une marche dans les environs de leur école. Mis à part quelques rares petits qui avaient un rayon gros mots plus fourni que la supérette du coin, ce fut une belle après-midi pleine de bonne humeur et de bons mots enfantins (la prochaine fois, je pars avec un dictaphone, parce qu'ils tirent tellement en rafale que c'est difficile de retenir!).
Il a fallu motiver quelques petites jambes, faire quelques pauses pipi, une grande pause goûter. Bien sûr, un gros nuage nous a arrosés un tout petit peu, le temps de saucissonner les 40 mômes dans leur k-way, le soleil était revenu, ils grillaient comme des brochettes en papillote (je cuis mes brochettes en papillote si je veux d'abord, nanmého) et il a fallu débâcher tout ce petit monde.
On leur a aussi appris que la cigüe, c'est du poison, que les coquelicots, faut pas les cuillir sinon après ils sont tout morts, mais que les renoncules, j'avais bien assez de boutonnières pour accrocher toutes celles qu'ils voulaient m'offrir!
Des petites jambes fourbues sont rentrées à l'école après trois heures de balade, et je ne connais toujours pas la chanson des koalas (ou des pandas, je ne sais plus, ceux qui sont, damdamdam, sur ma planète bleue).
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La vie des Papadoums
4 juin 2009
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La piscine des Papadoums
l'escalier...
ça tourne dans un sens...
puis dans l'autre sens...
et le plus délicat: l'angle au niveau de l'escalier/fdata%2F2042109%2Favatar-blog-1049955136-tmpphp6ducOS.jpeg){kind=avatar}